Changements en Méditerranée

2011 aura été l'année de grands bouleversements dans plusieurs des pays concernés par le réseau, avec les révolutions tunisienne et égyptienne et les évolutions en cours au Maroc.

Les partenaires du projet dans ces pays sont directement concernés par ces changements, qu'ils soient institutionnels, sociaux, économiques. Les notes produites présentent les évolutions en cours et l'analyse qui peut en être faite "à chaud".

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MEDITERRANEE

Insécurités alimentaires, les risques géopolitiques se précisent en Méditerranée (Sébastien Abis, Confluences Méditerranée, printemps 2011)

Les pays arabes de la Méditerranée subissent plusieurs chocs simultanément : politique, économique, climatique et alimentaire. Tout est lié dans cette région du Monde qui semble connaitre les débuts d’une transition majeure de son histoire. Parmi les nombreux enjeux à relever, celui consistant à gérer les insécurités alimentaires s’amplifie. Bien qu’il ne soit pas nouveau, le problème prend une tonalité de plus en plus géostratégique dans une zone où notamment les ressources en eau et en sols se font rares. Le développement agricole est contrarié, tout comme l’accès à l’alimentation se complexifie. Il faut regarder attentivement cette fragilité alimentaire qui s’accroît parmi les risques majeurs auxquels la région devra faire face. Au même moment, c’est également la dérive des territoires, entre des villes littorales globalisées et des zones rurales enclavées, qui s’affiche comme l’une des failles majeures traversant ces pays et ces sociétés.

MAROC

Les changements politiques au Maroc (Mohamed Tozi, Targa-Aide, novembre 2011)

A partir du 17 décembre 2010, la Tunisie a été en proie à un soulèvement populaire sans précédent dans ce pays étroitement contrôlé. La révolution tunisienne a été la révolution des chômeurs, des travailleurs précaires, des pauvres, des humiliés, des syndicalistes, des blogueurs, des avocats, etc. L’analyse de la révolution du 14 janvier 2011 laisse percevoir un certain nombre d’événements  et des scénarios. Cette note essaye de présenter un résumé des changements qu’a connus la Tunisie après la révolution.

TUNISIE

Les élections de l'assemblée constituante en Tunisie (Riadh Béchir, Nadia Ounalli, Hanane Abichou, Mongi Sghaier, IRA de Médenine, octobre  2011)

Après la chute du régime de Ben Ali, l'un des objectifs du gouvernement de transition demeure l'organisation d'une élection libre, fiable et transparente. Le Premier ministre Béji Caïd Essebi a déclaré le 8 août 2011 que "notre objectif fondamental est d'arriver à l'élection de la Constituante le 23 octobre et d'organiser un scrutin libre et transparent". Ces élections avaient plusieurs objectifs tels que la mise en place de l'assemblée constituante chargée de la préparation de la nouvelle constitution du pays, de passer un premier examen d'entrée en démocratie pour les tunisiens et enfin de découvrir le vrai paysage politique de la nouvelle Tunisie après la révolution. Il s'agissait des premières élections depuis l'indépendance en 1956. Elles se sont déroulées le 23 octobre en Tunisie et les 20, 21 et 22 pour les tunisiens de l'étranger.

Les changements politiques de la Tunisie après la révolution (Riadh Béchir, Nadia Ounalli, Hanane Abichou, Mongi Sghaier, IRA de Médenine, août 2011)

A partir du 17 décembre 2010, la Tunisie a été en proie à un soulèvement populaire sans précédent dans ce pays étroitement contrôlé. La révolution tunisienne a été la révolution des chômeurs, des travailleurs précaires, des pauvres, des humiliés, des syndicalistes, des blogueurs, des avocats, etc. L’analyse de la révolution du 14 janvier 2011 laisse percevoir un certain nombre d’événements  et des scénarios. Cette note essaye de présenter un résumé des changements qu’a connus la Tunisie après la révolution.